Journal Europ'Raid

Changement d'itinéraire à la dernière minute car Bison Futé prévoit un samedi noir. On arpente les routes de Nantes, tout se passe tranquillement, quand soudain, la 205 de l'équipe orga' nº1 s'arrête sur le bas-côté. Parties en convoi, ce sont alors 14 voitures qui se stoppent elles aussi. Panique ! Ca crée un petit bouchon. Il faut continuer ! Mais la circulation nantaise est capricieuse et les équipages se divisent naturellement en deux, prenant alors des chemins différents.

 

Pendant le trajet, la CB marche constamment, sauf pour les distraits qui ne l'avaient pas mise en route ou pour ceux qui n'écoutaient pas le bon canal -évidemment ça marchait moins bien...! "Ici Citrouille, ça suit derrière ?", "Je n'ai pas compris", "Je vais parler en ar-ti-cu-lant", "Oh ! Il roule comme un bourrin lui", "Chaud patate !"

 

Sur la route, les gens nous font des coucous, nous regarde avec amusement, nous prennent en photo... On suscite la curiosité ! 

 

On roule bien, quand la voiture rose qui ouvrait le convoi prend un chemin de campagne et se gare. Inquiets, on baisse tous nos vitres pour leur demander ce qu'il se passe. "On va faire pipi." Ah. Ok ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Midi, tout le monde arrive à bon port : la Roche-sur-Yon, place Napoléon. Encore une fois, beaucoup de personnes sont présentes, venues nous soutenir et fêter avec nous le grand départ. Et, comme à Blain, les élus nous disent que, si ça continue, le lieu de rendez-vous va devoir être changé si l'on veut que tous les équipages (qui promettent d'être encore plus nombreux l'année prochaine) puissent tenir !

 

On reprend les mêmes et on recommence ! Présentation, discours et buvette. Pour nous c'est l'occasion de manger un sandwich salvateur car nos ventres commencent à crier famine. Ça creuse d'être des aventuriers !

 

14h. Europ' Raid, c'est parti ! Pour éviter les embouteillages notre super GPS nous fait dévier des grandes routes. C'est l'occasion pour nous de découvrir la France par les petits chemins et d'apprécier la richesse de notre patrimoine. Petits villages pittoresques, vignes, montagnes, châteaux... Les paysages défilent sous nos yeux, déjà ébahis. La musique -et le bruit du vent s'engouffrant par les vitres dans notre petit habitat, faute de clim'...- nous accompagne et nous entraîne vers de nouveaux horizons.

 

Le soleil tape sur les vitres. Côté passager, à l'arrière de la voiture, un pare soleil de fortune a vu le jour grâce à un pull savamment coincé dans la fenêtre !

16h, sonne l'heure du changement de conducteur (on essaye de faire 2h chacun) mais également celui de la tenue vestimentaire : le pantalon s'est troqué contre le short !

 

Vers 18h, une pause s'impose. Charmante petite aire de "non-autoroute" qui nous fait permet de nous désaltérer sous cette chaleur étouffante. On découvre de nouvelles saveurs de soda, telle que "mojito". Rassurez-vous, ça n'en a que le goût ! Pour immortaliser quelques instants, on se prend en photo dans notre voiture, tout en évitant de se faire flasher ! Que de radars sur la route... Mais pas de soucis à se faire, nous roulons prudemment.

 

22h. On arrive au bivouac de Port. Il n'y a que la voiture de l'orga nº2 ainsi que les locaux qui sont présents sur place. Au compte goutte, les 205 arrivent. Vers minuit, le compte sera bon. Nous sommes accueillis par un verre de vin blanc, des dès de fromage et du saucisson ! Du côté de l'orga, on avait acheté de quoi faire des sandwichs : pain, pâté, jambon, chips... A la bonne franquette !

 

On monte les tentes pour une nuit à la fraîche ! Demain matin, levé à 6h30.